Le sondage est une technique permettant de réaliser certaines enquêtes dans un environnement contrôlé, sur des groupes de personnes que l’on nomme, «échantillons». Ces derniers sont comptabilisés de deux manières : aléatoirement et par quantité.

 

La « base de sondage » est la liste des personnes à sonder. Celle-ci doit être complète et sans double comptes. Une bonne « base de sondage » couvre bien la population et comporte des informations qui permettent de contrôler le choix des échantillons et la compilation des résultats.

 

Les sondages ne regardent pas vraiment les caractéristiques individuelles, ils s’intéressent plutôt aux caractéristiques de l’ensemble des personnes sondées. Quand un échantillon est représentatif, il permet d’avoir une bonne estimation de ce que la population veut. Ces sondages, créés par plusieurs firmes de recherche ou entreprises, concernent souvent la démographie, les conditions de vie, l’emploi, l’éducation, les transports, la santé, les prix, la production des divers secteurs de l’économie, la consommation, l’agriculture, le logement, l’écologie, et surtout les loisirs. Les informations recueillies sont analysées, puis discutées et donnent ensuite lieu à des décisions basées sur les informations assemblées.

 

Un peu d’histoire

C’est durant la grande crise de 1930, lorsque les États-Unis faisaient rouler trop d’usines, que nous situons le début des instituts et panels de sondages. En effet, cette surproduction entraînera alors une diminution importante dans l’industrie de fabrication car la production états-unienne fût trop massive comparativement au nombre de consommateurs qui achetaient chez eux.

 

Tout a débuté lors de la création du marketing « push ». Le marketing « push » consiste à ce que les entreprises poussent leur clientèle à consommer après les avoir incités à s’intéresser à eux en offrant ainsi des services correspondant à leurs préférences, déterminées à l’aide de sondages.